Artisanat équitable et authentique des villages d'Asie du Sud-Est
Bonjour à toutes et à tous,
Cela fait quelque temps qu’il me tient à cœur de vous donner des nouvelles de nos artisans et de leurs pays, en ces temps qui restent très compliqués chez eux également. Je prends donc « la plume » aujourd’hui pour vous relater en quelques paragraphes ce qui se passe pour et chez eux, ainsi que les actions menées sur place par Frangipanier.
Le principe du commerce équitable est de soutenir les producteurs des pays en voie de développement à se développer de façon durable. Une juste rémunération leur est garantie afin qu’ils puissent répondre aux besoins fondamentaux de leur famille (santé, éducation, logement…), améliorer leur niveau de vie et développer leur activité sur le long terme.
Le commerce équitable lutte contre la pauvreté et a pour but d’améliorer la situation des producteurs défavorisés en Afrique, en Asie et en Amérique Latine. Il encourage le regroupement des producteurs en coopératives et le développement de réseaux de distribution basés sur des principes économiques, sociales et écologiques.
Cette forme de solidarité économique constitue également un moyen fort pour promouvoir et respecter les droits des personnes.
Le commerce équitable constitue donc un partenariat entre les producteurs du Sud et les consommateurs du Nord. L’achat de produits issus du commerce équitable signifie la participation à un système qui donne la possibilité aux producteurs du Sud de se construire un meilleur lendemain de manière autonome, grâce à des conditions de production et commerciales équitables.
Frangipanier œuvre uniquement avec des artisans ou groupements d’artisans rencontrés dans leur village, chez eux, et faisant partie de la chaîne mondiale du commerce équitable.
travaillent depuis leur maison, dans leur village et leur environnement naturel. Dès lors, ils ne doivent pas quitter leur famille pour partir en ville travailler dans des usines et conditions qui sont souvent loin du respect humain.
utilisent des matières premières naturelles et écologiques à disposition localement ou cultivées par eux-mêmes. Les méthodes agricoles employées sont durables et respectueuses de l’environnement.
sont rémunérés avec un prix juste pour leur travail, qui couvre les coûts de production et leur permet de vivre dans des conditions de vie dignes. Ce prix permet également une production qui soit socialement juste et bonne pour l’environnement.
grâce à leur travail de l’artisanat, font vivre leur famille tout en améliorant leurs conditions de vie. Ils donnent une éducation scolaire à leurs enfants et ont accès aux soins médicaux.
sont majoritairement des femmes qui, grâce au travail de l’artisanat, sont valorisées et prennent une place entière dans le ménage et les communautés. Elles peuvent ainsi prendre en main leur avenir et celui de leur famille.
travaillent l’artisanat selon des méthodes ancestrales, culturelles et locales tout en favorisant des techniques respectueuses de l’environnement. Les savoir-faire sont valorisés et transmis aux générations futures.
reçoivent des opportunités de formations pour un développement continu de leurs connaissances et de leur artisanat, tout en gardant leur autonomie (alphabétisation, commerce, comptabilité, structures de prix, coûts, qualité, évolution des produits, etc…).
Belle journée à vous tous et aux artisans du monde entier et de Frangipanier, ensemble continuons d’être acteurs de la magnifique et précieuse chaîne mondiale du commerce équitable et participons à un monde plus juste !
Nathalie
Frangipanier
Le batik est une technique de décoration des tissus très populaire auprès de nombreux groupes ethniques asiatiques. Il s’agit essentiellement d’un procédé artisanal qui consiste à utiliser de la cire d’abeille fondue. La cire est employée pour peindre la surface d’un tissu, en couvrant l’endroit où la couleur originale du tissu doit être conservée, donc pas teint.
La commune de Lung Tam est située à Quan Ba, un district montagneux de la province de Ha Giang au Vietnam, à la frontière avec la Chine.
Les H’mong de Lung Tam cultivent principalement du riz, du maïs et du chanvre (céréale) sur leurs champs en terrasses, ils élèvent des porcs et des poulets. Les hivers sont particulièrement rudes dans cette province du nord du pays et durant toute l’année les revenus en espèces font défaut aux communautés locales.
Mu Cang Chai, situé dans la région montagneuse du nord-ouest du Vietnam, est très célèbre pour ses champs en terrasse. Avec une population d’environ 47.000 habitants dont la plupart sont des H’mong, il est l’un des districts les plus pauvres du pays.
Ky Son est un district montagneux de la province de Nghe An, dans le centre du Vietnam. Les populations des minorités ethniques de Ky Son comprennent les H’mong, les Thaï et les Khomu.
Les Thai Thanh du village de Na au Vietnam vivent dans des maisons rustiques en bois situées au milieu de montagnes verdoyantes au sud-ouest du district de Ky Son, dans la province de Nghe An.
Ky Son est un district reculé situé dans les montagnes de la province de Nghe An au Vietnam. A Ky Son et dans les environs, on ne trouve pas de cliniques ni de spécialistes des yeux.
